Muriel IVARS vous l’avait annoncé : l’équipe 2015 est arrivée et avec elle mon premier édito dans les colonnes des DDL.
Après avoir été habitué au confort de simplement attendre notre newsletter, confectionnée avec amour par Muriel elle-même, j’avoue sans peine avoir un peu appréhendé le moment de ce passage de relai.
Mais les épreuves que notre pays a traversé récemment ont donné un tout autre relief à cette première rencontre hebdomadaire.
La Jeune Chambre Economique n’est pas un mouvement associatif comme les autres. Son identité est clairement affirmée par son Credo : elle se place d’emblée dans une démarche d’action et d’impact, à un niveau local en premier lieu mais aussi régional, national et international. Or, quel est la fin ultime des initiatives de ses 200.000 membres à travers le monde ?
C’est un point que nous, les membres, ne mettons pas toujours en avant : souvent par discrétion, parfois même par gêne…
L’objet ultime de la Jeune Chambre est de construire une paix mondiale fondée sur la liberté et la justice sociale.
Et il est vrai qu’à une époque où nombreux insistent sur tout ce qui divise les êtres humains, un tel projet peut paraître si utopique ou, du moins, si éloigné. Dans ces conditions, on comprend mieux pourquoi nous hésitons parfois à le proclamer à chacune de nos réunions ou de nos rencontres : risquerions-nous d’être pris pour de doux rêveurs ?
Pourtant, l’équilibre entre idéalisme et pragmatisme est l’un des moteurs essentiels de l’engagement à la Jeune Chambre et l’oublier – ne serait-ce qu’un instant – nous ferait courir un risque beaucoup plus grave.
Car les valeurs de notre Credo sont une force qui rend possible chacune de nos actions, quelles que soient les difficultés à surmonter qui s’érigent contre nous.
Tout simplement parce que l’Humanité ne se conçoit pas sans respect de la personne humaine.
G.C. GIORGINI
Past-Président